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mardi 6 décembre 2016

LE PANOS GUIDE LES UTILISATEURS DES RESEAUX SOCIAUX

L'Institut Panos Afrique de l'Ouest (IPAO) a procédé ce mercredi 30 novembre 2016 à la place du souvenir au lancement d'un guide d'utilisation des réseaux sociaux.

L'objectif du Panos à travers ce guide est d'accompagner et d'aider les organisations de la société civile et les journalistes citoyens pour une utilisation efficace et responsable des médias sociaux (qui englobent les réseaux sociaux).

Il a été également évoqué les questions liées à la sécurité des données en ligne (notamment comment bien sécuriser les comptes) et l' e-réputation (qui permet d'améliorer notre réputation en ligne). 

mardi 26 juillet 2016

COLLABORATION ENTRE LE CESTI ET LE HCR


OUTILLER LES JOURNALISTES SUR LA QUESTION DES REFUGIES


Le HCR (Haut Commissariat des Nations Unies pour les Refugiés) en collaboration avec le CESTI, dans le but d’outiller les journalistes sur le sort des réfugiés. Des questions comme qui est refugié ? Qui détermine les notions de refugié ? Ont été posées au cours de cette formation.


C’EST QUOI UN REFUGIE ?
C’est celui qui quitte son pays parce que persécuté.
·         A cause de sa race
·         La religion
·         Opinions politiques
·         Appartenance à un groupe social
·         La nationalité
Distinction entre réfugié et les notions voisines
·         Réfugié et demandeur d’asile (quitte son pays et arrivé dans un autre pays. Pendant ce temps d’attente, il est considéré comme un demandeur d’asile et il est plus limité que le réfugié.)
·         Apatride (qui n’a pas de patrie)
·         Déplacé interne
·         Rapatrié
·         Le migrant

QUI DETERMINE LA NOTION DE REFUGIE ?

Principalement c’est l’état d’accueil

LES DROITS DES REFUGIES :

·         Droit d’accèsà l’asile. (on ne doit pas lui fermer les frontièresmême si cet Etat n’a pas ratifié la convention
·         Quand un refugié né dans un pays il a droit à un acte civil. S’il meurt aussi il a doit à un acte de décès
·         Il a le droit de propriété
·         Il a le droit d’adhérer à une religion de son choix
·         Il a le droit de travailler
·         S’il réside 3 ans dans son pays d’accueil et qu’il ou qu'elle épouse un conjoint ou une conjointe du pays, ses enfants auront la nationalité du pays.
·         Il faut qu’il soit apolitique
Les devoirs du réfugié
·         Il doit se soumettre aux lois du pays d’accueil
·         Il doit payer l’impôt (s’il a une activité commerciale l’obligeant à payer l’impôt)

ROLE DU HCR EN FAVEUR DES REFUGIES
3 GRANDS ROLES :
·         La garantie de la protection internationale. (internationale parce que quand le réfugié perd la protection de son pays, s’il arrive dans un autre pays celui-ci devra vous protéger et au cas contraire le HCR le fait.)
·         La fourniture et la coordination de l’assistance
·         La recherche des solutions durables (3catégories de solution)
1.    Le rapatriement
2.    L’intégration/ l’assimilation locale
3.    La recension (possibilité de lui trouver un pays autre que leur pays d’origine ou de leur pays d’accueil)


CARREFOUR D’ACTUALITE : DEMBA MOUSA DEMBELE DIT NON AUX APE

 DEMBA MOUSA DEMBELE DIT NON AUX APE

Le CESTI, dans le cadre de ses carrefours d’actualité qu’il organise tous les mercredis à la Case Foyer du CESTI, a invité l’économiste Demba Moussa Dembélé pour discuter des APE et des accords des ACP.


DEMBA Moussa Dembélé est foncièrement contre tout accord de signature des  APE. Pour lui l’Europe gagnerait plus de faveur si les pays africains signent ces accords. Il n’y aura pas de réciprocité. Il a rappelé que depuis 2002 les négociations ont été entamées pour pousser les pays africains à signer mais en vain.

Face à une société civile déterminée, a la résistance de simples citoyens que ces accords n’ont pas pu être signés. Donc c’est au Portugal, Lisbonne 2007 que ce ‘’Non’’ avait triomphé. Malgré les menaces qui surgissaient, les dirigeants africains restaient fermes à leur décision de ne pas signer.

Il a également rappelé que beaucoup de pays africains ont signé les accords de l’OMC sans en connaitre les implications. Et c’est de la que date le déséquilibre. Pour illustrer ce déséquilibre, Dembélé compare le PIB de l’Union Européenne 17000 milliards de dollars en 2011 contrairement à celui faible des pays africains. Donc négocier serait suicidaire de la part des dirigeants africains.

M. Dembélé a également a montré  les conséquences négatives a une éventuelle signature des APE notamment l’affaiblissement des entreprises locales, l’ouverture de nos marchés, la désunification de l’Afrique, l’Europe exige des normes sanitaires difficiles à remplir pour bloquer les pays africains. ‘’Avons-nous la capacité d’exporter sur le marché européen ?’’ Question que se pose  l’économiste avant de d’appeler à la prise de conscience et de faire face aux APE.


CARREFOUR D’ACTUALITE : LES ENTREPRISES DE PRESSE : DIFFICULTES ET PERSPECTIVES

 LES ENTREPRISES DE PRESSE : DIFFICULTES ET PERSPECTIVES

Le CESTI a reçu le Directeur General du quotidien Le Soleilet le Directeur de Publication du quotidien Stade, Mamadou Ibra Kane pour parler avec les étudiants sur le thème les entreprises de presse : difficultés et perspectives.

Selon  Cheikh Thiam il faut reconnaitre qu’il y a véritablement une crise qui secoue la presse senegalaise. C’est en 1993 avec qu’il y a eu un boom de la presse suite aux élections. Par la suite cela n’a pas arrangé les acteurs puisque désormais il y a plusieurs quotidiens pour peu de lecteurs,

Il y a également le fait que la presse en ligne concurrence la presse traditionnelle. La publicité devient de plus en plus rare dans la presse traditionnelle avec les panneaux publicitaires dynamiques. Il y a également la baisse des ventes au niveau des quotidiens. Pouvoir d’achat faible de la part des lecteurs. Le taux élevé d’analphabétisme.

Donc réinventer le model économique de la presse s’impose. S’adapter ou périr. L’exemple de nouvelles dispositions introduites comme Soleil Diaspora et Soleil Grand Air. Pour Cheikh Thiam il faut créer des choses nouvelles, puisque tout le monde verse dans l’information généralisée. Il faut donc faire dans la spécialisation. Spécialisation mais tout en continuant à faire du général.

Créer des hebdomadaires spécialisés dans les domaines de la santé, de l’économie, de la culture, des finances, l’agriculture, du sport comme l’a fait Mamadou Ibra Kane avec la création de son quotidien Stade. Ce dernier a évoqué les débuts difficiles de son journal mais il y a toujours cru. Aujourd’hui Stade compte parmi les journaux les plus prisés des sénégalais et fait de bonnes affaires.

mardi 5 juillet 2016

DES ETUDIANTS RISQUENT DE PASSER LA KORITE AU CAMPUS SOCIAL


FIN DU MOIS DE RAMADAN
DES ETUDIANTS RISQUENT DE PASSER LA KORITE AU CAMPUS SOCIAL
UCAD/CAMPUS SOCIAL
V
ouloir passer la fête en famille, est le souhait de tout un chacun. La Korité 2016 coïncide avec le début du mois de juillet et les bourses ne sont pas totalement payées. Certains résidents du campus social de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD)  n’habitant pas Dakar, sont partagés entre inquiétude et espoir. Ces étudiants pour des raisons pécuniaires ou pédagogiques risquent de passer la Korité au campus social.
Les étudiants,  résidant au campus social et qui souhaitent rallier leurs villages et villes, vivent dans l’inquiétude.  En effet à quelque trois jour de la Korité certains étudiants attendent toujours d’être payés pour pouvoir espérer  passer la fête en famille.
En cette matinée du lundi 4 juillet 2016 au campus social l’habituel va-et-vient des étudiants. Certains regagnent leurs chambres tandis que d’autres vont vers le campus pédagogique pour faire cours ou pour réviser leurs leçons. La projection de la rediffusion des matchs de l’Euro 2016 derrière le pavillon L, ne semble pas emballer les étudiants. A peine une dizaine d’étudiants est devant l’écran géant.
Il est 15h au pavillon U, quelques étudiants vaquent à leurs occupations le long du couloir du troisième étage. A la chambre 49, assis sur son matelas,  Abou teint clair et de forte corpulence vêtu d’une djellaba blanche, fulmine ‘’ Je risque de passer la fête de Korité ici au campus social parce que je n’ai pas encore reçu ma bourse.’’ Cet étudiant en deuxième année au département d’anglais de poursuivre ‘’ j’habite Saint-Louis et je n’ai pas de famille à Dakar.’’
De l’autre bout de la chambre Fary le colocataire d’Abou, sourire aux lèvres, chapelet autour de son poignet droit se réjouit d’avoir retiré sa bourse. ‘’ C’est hier tard dans la soirée que j’ai pu retirer ma bourse avec toutes les peines du monde’’ lance Fary. Ce dernier de continuer ‘’ comme c’est la fête tous les étudiants veulent retirer leurs bourses pour aller fêter la Korité en famille. C’est la raison pour laquelle il y a de longues queues devant les guichets automatiques ’’
Pourquoi certains étudiants reçoivent leurs bourses alors que pour d’autres cela tarde ? Un agent de Ecobank chargé du renouvellement des cartes gab, devant son guichet au pavillon B, explique ‘’ les bourses sont payées par tranche. On paye d’abord une première vague d’étudiant ensuite une autre vague et ainsi de suite. Ce processus peut prendre parfois une semaine, provoquant ainsi chez certains étudiants un retard dans  le payement de leurs bourses.’’
Si pour certains étudiants le fait de ne pas  passer la Korité en famille est dû à un problème pécuniaire pour d’autres c’est d’ordre pédagogique. C’est le cas de Baye Talla, teint noir, élancé, chapelet autour du cou. Cet étudiant à la faculté des sciences affirme qu’il passera la Korité au campus. ‘’On n’a que deux jours de fête le jour de la Korité et le lendemain. Moi qui habite Dahra Djolof, je ne pourrai pas y aller parce qu’au retour des fêtes c’est les examens. C’est anormal’’ se désole Baye Talla.
Pour l’heure, Abou et les nombreux Etudiants qui sont dans la même situation que lui, attendent avec impatience que la situation se décante.
Alioune Badara DIATTA


mercredi 29 juin 2016

L'ORTHODOXIE LE TEMPS D'UN MOIS


DEBUT DU MOIS DE RAMADAN
QUAND RAMADAN RIME AVEC CHANGEMENT DE COMPORTEMENT
Le mois de Ramadan a débuté le mardi 7 juin 2016. Une période durant laquelle la communauté musulmane respecte autant que possible les préceptes de l’Islam. Entre prière, abstinence, tolérance, solidarité…
Le Ramadan est un mois durant lequel le croyant musulman s’abstient de manger et de boire dès l’aube jusqu’au coucher du soleil. Le Ramadan, c’est aussi s’abstenir de toutes activités qui vont à l’encontre de la religion musulmane.
 En effet durant ce mois dit de promotion, les jeûneurs en profitent pour multiplier les bonnes œuvres. Sur ce, on constate un certain dévouement  de la part de ces derniers dans la pratique de leur religion.
‘’Durant ce moi béni, je fais tout mon possible pour ne pas rater les cinq prières quotidiennes’’, lance Cheikh, étudiant en première année a l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar avant de poursuivre ‘’Avant le mois de Ramadan, je pouvais rester toute une journée sans prier.’’
Le Ramadan c’est aussi la solidarité. Chacun partage en fonction de ses moyens. C’est le même constat dans les mosquées où des repas sont mis à la disposition de ceux qui rompent le jeun dans les mosquées. La situation est pareille dans les rues avec les ‘’Baye Fall’’ qui accompagnent les passagers de la route qui, l’heure de la rupture trouve sur la route, sont servis de dattes et du fameux ‘’Café Touba’’.
 A travers les Marmites du Cœur, des bénévoles s’activent dans la préparation de repas pour les pauvres qui n’ont de quoi couper le jeun. Le Ramadan rime également avec abstinence et tolérance. Les modes vestimentaires changent, les filles s’habillent de façon décente. ‘’On essaie le maximum possible de s’habiller décemment, c’est la moindre des choses dans ce mois béni de Ramadan’’ dit Mariéme, étudiante a la faculté des Lettres de l’UCAD.
Mame Sophie pour sa part prend le contre-pied ‘’ je ne suis pas obligée de changer la manière de m’habiller’’, cette étudiante au département de philosophie de poursuivre ‘’ l’habillement compte peu. C’est la foi en Dieu qui compte ‘’
Au niveau des medias, des changements importants sont notés avec l’introduction de nouvelles rubriques religieuses. Ramadan oblige !
ALIOUNE BADARA DIATTA

LE CITOYEN A L'ASSAUT DE L'INFORMATION


Présenté par Alioune Badara Diatta, etudiant en licence 1 CESTI

PLAN DE L’EXPOSE :

I)                  INTRODUCTION
II)              LE JOURNALISME CITOYEN, C’EST QUOI ?
III)           AVENEMENT, CARACTERISTIQUES ET FACTEURS DE DEVELOPPEMENT DU JOURNALISME CITOYEN
IV)           FORCES ET FAIBLESSES DU JOURNALISME CITOYEN
1)    FORCES
2)    FAIBLESSES
V)              CONCLUSION

VI)           REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES



I)                  INTRODUCTION
De nos jours on constate l’émergence du journalisme citoyen. Ce, allant même jusqu’à damer  le pion, dans une certaine mesure, le journalisme traditionnel, appelé également journalisme professionnel. Le journalisme citoyen est un aspect particulier du media citoyen qui est l’utilisation des outils de communication, notamment ceux apportés par Internet (site web, blog, forum etc…), par des millions de particuliers dans le monde comme moyens de création, d'expression, de documentation et d'information.
Qu’est-ce que le journalisme citoyen ? Qui en sont les acteurs ? Comment procèdent-ils ?  Relations entre journalisme citoyen et journalisme professionnel ?  Quelles sont les forces et les faiblesses du journalisme citoyen ? Les réponses à ces questions constitueront essentiellement la quintessence même de notre exposé.

II)              LE JOURNALISME CITOYEN, C’EST QUOI ?
‘’Il s’agit de gens ordinaires qui sont témoins de choses extraordinaires et qui les partagent’’, dit LEONARD BRODY, fondateur de NowPublic, un site participatif basé à Vancouver. Egalement appelé journalisme participatif, le journalisme citoyen c’est l’action de rapporter, d’expliquer, d’analyser ou commenter une information par un citoyen ordinaire. Il est aussi selon Frank Rebillard (Enseignant à l’Institut de la Communication et des Médias (UFR Arts et Médias – Université Sorbonne Nouvelle Paris 3)  ’’ l’intervention de non-professionnels du journalisme dans la production et la diffusion d'informations d'actualité sur l'Internet.’’ (Rebillard, 2008: 354).
Dans son ouvrage sur l'Histoire sociale des technologies numériques, Mondoux (professeur de l’École des médias à la Faculté de communication de l’UQÀM) dit : 
‘’Ainsi, depuis 2003-2004, s'impose graduellement la notion de citoyen-reporter, c'est-à-
Dire ces individus affranchis des médias institutionnels (le quatrième pouvoir) et
« Libres » de rapporter les faits « réels » à titre de témoins directs. [ ... ] Le public est
Invité à soumettre ses commentaires, images et clips vidéo et ainsi à devenir partie
Prenante de la production journalistique traditionnelle’’ (Mondoux, 2011 : 189).

III)           AVENEMENT, CARACTERISTIQUES ET FACTEURS DE DEVELOPPEMENT DU JOURNALISME CITOYEN
L’essor des technologies et leur démocratisation ont favorisé l’avènement du journalisme citoyen. Il y a également le fait que de plus en plus de gens sont munis d’appareils mobiles qui leur permettent de prendre des photos et vidéos lorsqu’ils sont témoins d’évènements. Il faut non seulement pour le citoyen trouver des informations mais aussi trouver une plate-forme (les sites web, les blogs, les forums par exemple) pour véhiculer son information  et sur ce point le développement du Web, et notamment de plates-formes de publication faciles d'usage, ont accéléré la tendance et permis l'apparition de nombreux sites Web donnant la parole à des citoyens ordinaires ou des militants profitant de ce nouveau média.
 D’aucuns considèrent que l’histoire du journalisme citoyen s’est donné OhmyNews comme ancêtre. OhmyNews a été initié par Oh Yéon-ho. Lancé en février 2000 en Corée du Sud, OhmyNews est un portail web où les citoyens du monde entier peuvent soumettre leurs articles. OhmyNews est alimenté par des étudiants en passant par des mères de famille ou l’expert en environnement d’où son slogan : Chaque citoyen est un journaliste.
Par la suite il s’est développé plusieurs autres sites web de ce genre. On peut citer entre autres AgoraVox en France lancé en mai 2005, sous les auspices de la société de veille  parisienne Cybion. On peut citer entre autres sites de journalisme citoyen Blottr  basé en Grande Bretagne et créé en aout 2010. Au Canada il y a CentPapiers créé en 2006 et Digital Journal.
Par ailleurs Abraham Zapruder qui a filmé l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy avec sa caméra amateur en 1963, a été présenté comme le premier (ou l’ancêtre) des ‘’journalistes citoyens’’, dans un article de Frédérique Roussel intitulé Le journalisme citoyen á l’assaut  de l’info paru dans Libération en 2007.
Le citoyen, de plus en plus, ressent le besoin de participer à la fabrication de l’information. Egalement poussé par le besoin d’avoir des informations indépendantes, fiables, précises, diverses et appropriées nécessaires á une démocratie, le citoyen, à travers le journalisme citoyen, fait face à la concentration des medias qu’il considéré, pour la plupart du temps, comme une menace pour la liberté d’expression et les diversités des expressions.
Le journalisme citoyen pour la plupart des citoyens constitue une alternative aux médias officiels : il sert à l’intégration, il comble un vide laissé par le journalisme traditionnel, qui ne s’intéresse plus aux thèmes importants pour les citoyens ou qui montre une réalité influencée par le pouvoir.
IV)           FORCES ET FAIBLESSES DU JOURNALISME CITOYEN
Bien que considéré comme révolutionnaire et une alternance, en quelque sorte, aux medias traditionnels (presse écrite, radio, télévision), le journalisme citoyen ou journalisme participatif a ses limites. Il a ses forces et ses faiblesses.
1)      FORCES :
Le journaliste citoyen traite assez souvent des sujets peu ou pas évoqués dans les grands médias.
ü  La liberté :
La liberté est l’un des avantages du journaliste citoyen. Ce dernier n’a pas à répondre aux ordres d’un Rédacteur en Chef. Le citoyen journaliste ne dépend pas d’un organe de presse. Il est libre de commenter ce que n’oserait faire un journaliste traditionnel á moins que ça soit l’éditorial.
ü  La rapidité :
Témoin d’un événement (fait), le citoyen journaliste avec son téléphone peut filmer et a la minute suivante publie sans avoir à traiter ‘’l’information’’ comme le ferait le journaliste professionnel. Pour le journaliste citoyen, quelques deux à trois phrases suffisent pour donner l’information.
ü  Gratuité, accès facile, ouverture :
Il n’est plus nécessaire de s’abonner à un journal ou une revue afin de recevoir les toutes dernières nouvelles. Les blogs, les chroniques en ligne et les médias sociaux offrent l’accès aux médias sans coûts.
ü  Nouvelles disponibles de partout au monde
Les localités ne sont plus limitées de recevoir les informations et les nouvelles de leurs régions, avec l’internet au bout des doigts il est très facile pour les gens de partout dans le monde de rester branchés sur les actualités de leurs régions ou pays d’origine ou encore de se familiariser avec les nouvelles d’ailleurs.
ü  Une grande variété de sujets suivis
Partout sur le web on peut trouver de l’information, que ce soit sur les sports, la cuisine, les politiques ou tous autres sujets qui nous intéressent. Il est possible de s’abonner à des fils d’actualités très spécifiques afin de recevoir des informations à ses sujets principalement.
ü  Tous peuvent partager leurs opinions sur les actualités
L’utilisateur est roi, ce qui veut dire qu’il nous est possible de partager nos opinions en direct sur les blogs, les fils de discussion et les sites de médias sociaux afin de faire connaitre notre opinion. Tout le monde a la possibilité de se faire entendre, il suffit de savoir où et comment le faire.
2)      FAIBLESSES :

v  La non-formation des citoyens journalistes :
Les citoyens journalistes ne sont pas formés à la collecte, au traitement et à la diffusion de l’information. Et donc ils ne maitrisent pas forcément les techniques journalistiques comme le recoupement, la triangulation.
v  Reportages fautifs
 Il est très facile pour quelqu’un d’émettre des fausses informations. Il revient à l’utilisateur de savoir comment vérifier ses informations et de s’assurer qu’elles sont véridiques.
v  Informations répétitives et mal organisées
Un autre problème très courant de nos jours est que les informations sont parfois incomplètes et répétitives. Plusieurs citoyens journalistes prennent leurs informations de sites qui ne sont pas véridiques et relaient l’information sur leurs sites, blogs ou fil d’actualités. Ceci crée des informations non seulement répétitives mais aussi mal organisées ce qui rend la tâche de trouver la vérité et les bonnes informations encore plus ardues et difficiles.
v  Les informations disponibles sont souvent biaisées
Finalement il revient au lecteur de s’assurer que les informations qu’il reçoit ne sont pas biaisées. Souvent les informations sont colorées par les expériences de vie de l’auteur et leur perspective. Il y a également le manque de crédibilité, de sources fiables.

V)              CONCLUSION
En somme le journalisme citoyen connait un succès même s’il n’est pas exempt de défauts. On peut citer entre autres le manque d’objectivité, de crédibilité, d’impartialité. Il faut savoir aussi que ces carences sont parfois notées du côté du journalisme professionnel ou traditionnel. Les deux formes de journalisme (citoyen et professionnel) sont complémentaires et c’est au public de prendre de la hauteur, un sens de discernement…

VI)           REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

Ouvrages généraux :
-GUEYE Issa Thioro, 2006, Les médias sous contrôle : Liberté et responsabilité des journalistes au Sénégal, Dakar, L’Harmattan

-NEVEU E., 2013, Sociologie du journalisme, Paris, Repères


Travaux universitaires :


BEGIN Patrice, 2014, JOURNALISME ET SOCIETE : PRATIQUES ET DISCOURS DU JOURNALISME CITOYEN, Montréal, [mémoire]


Articles de presse :

Nicolas Pélissier et Serge Chaudy, « Le journalisme participatif et citoyen sur Internet : un populisme dans l’air du temps ? », Quaderni, 70 | 2009, 89-102.


TRÉDAN, Olivier, « Le ‘journalisme citoyen’ en ligne : un public réifié ? », Hermès, n° 47, 2007, pp. 115-122.

REBILLARD, Franck, Le Web 2.0 en perspectives : une analyse socio-économique de l’Internet, Paris, L’Harmattan, 2007.


Sources virtuelles (webographie) :
www.google.com