
Cette conférence qui s’est tenue à
la case foyer du CESTI a refusé du monde, car d’autres étudiants sont venus
assister massivement, notamment les étudiants de la faculté de droit. Dès
l’entame de sa présentation, Brisset fait l’historique de la (Convention
Internationale sur les Droits de l’Enfant) CIDE. Ensuite avec l’aide d’un vidéo
projecteur Claire Brisset a montré à travers des images révélatrices les différentes
formes de violations des droits de l’enfant par la presse. L’objectif de la conférence
est de sensibiliser et d’attirer l’attention des journalistes et des futurs
journalistes sur l’importance de respecter les droits de l’enfant à travers les
medias. Selon Brisset, les journalistes ne sont pas assez formés dans ce
domaine d’où la nécessité d’une bonne formation.
‘’Les journalistes ignorent les
droits de l’enfant’’ affirme Claire Brisset. Pour elle le journaliste doit
savoir comment interviewer l’enfant ? Est-ce qu’un enfant peut être fixé
devant une caméra comme on le ferait avec un adulte ? Le journaliste doit,
entre autres, demander la permission à l’enfant avant de l’interviewer. Et
comme pour conforter Claire Brisset, une étudiante en journaliste déclare
n’avoir jamais su qu’il fallait demander la permission a l’enfant avant de
l’interroger. ‘’ Il y a deux jours de cela je faisais un reportage sur les
talibés et j’ai interrogé un talibé sans lui demander son aval. ‘’ Poursuit
cette étudiante en journalisme.
‘’L’image de l’enfant talibé est
tellement banalisée de nos jours qu’il se trouve dans l’angle mort de nos yeux’’
lance Mame Less Camara dans sa présentation. Selon Mame Less Camara les
journalistes ne font que des comptes rendus. ‘’Ils ne font pas d’analyses’’
poursuit-il. Prenant à titre d’exemple l’incendie de la Medina, il dit que tous
les journalistes n’ont pas pu poursuivre
l’affaire. Il a cité entre autres les titres des quotidiens d’information qui
parfois sont indignes d’un bon journaliste.
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