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mardi 26 juillet 2016

COLLABORATION ENTRE LE CESTI ET LE HCR


OUTILLER LES JOURNALISTES SUR LA QUESTION DES REFUGIES


Le HCR (Haut Commissariat des Nations Unies pour les Refugiés) en collaboration avec le CESTI, dans le but d’outiller les journalistes sur le sort des réfugiés. Des questions comme qui est refugié ? Qui détermine les notions de refugié ? Ont été posées au cours de cette formation.


C’EST QUOI UN REFUGIE ?
C’est celui qui quitte son pays parce que persécuté.
·         A cause de sa race
·         La religion
·         Opinions politiques
·         Appartenance à un groupe social
·         La nationalité
Distinction entre réfugié et les notions voisines
·         Réfugié et demandeur d’asile (quitte son pays et arrivé dans un autre pays. Pendant ce temps d’attente, il est considéré comme un demandeur d’asile et il est plus limité que le réfugié.)
·         Apatride (qui n’a pas de patrie)
·         Déplacé interne
·         Rapatrié
·         Le migrant

QUI DETERMINE LA NOTION DE REFUGIE ?

Principalement c’est l’état d’accueil

LES DROITS DES REFUGIES :

·         Droit d’accèsà l’asile. (on ne doit pas lui fermer les frontièresmême si cet Etat n’a pas ratifié la convention
·         Quand un refugié né dans un pays il a droit à un acte civil. S’il meurt aussi il a doit à un acte de décès
·         Il a le droit de propriété
·         Il a le droit d’adhérer à une religion de son choix
·         Il a le droit de travailler
·         S’il réside 3 ans dans son pays d’accueil et qu’il ou qu'elle épouse un conjoint ou une conjointe du pays, ses enfants auront la nationalité du pays.
·         Il faut qu’il soit apolitique
Les devoirs du réfugié
·         Il doit se soumettre aux lois du pays d’accueil
·         Il doit payer l’impôt (s’il a une activité commerciale l’obligeant à payer l’impôt)

ROLE DU HCR EN FAVEUR DES REFUGIES
3 GRANDS ROLES :
·         La garantie de la protection internationale. (internationale parce que quand le réfugié perd la protection de son pays, s’il arrive dans un autre pays celui-ci devra vous protéger et au cas contraire le HCR le fait.)
·         La fourniture et la coordination de l’assistance
·         La recherche des solutions durables (3catégories de solution)
1.    Le rapatriement
2.    L’intégration/ l’assimilation locale
3.    La recension (possibilité de lui trouver un pays autre que leur pays d’origine ou de leur pays d’accueil)


CARREFOUR D’ACTUALITE : DEMBA MOUSA DEMBELE DIT NON AUX APE

 DEMBA MOUSA DEMBELE DIT NON AUX APE

Le CESTI, dans le cadre de ses carrefours d’actualité qu’il organise tous les mercredis à la Case Foyer du CESTI, a invité l’économiste Demba Moussa Dembélé pour discuter des APE et des accords des ACP.


DEMBA Moussa Dembélé est foncièrement contre tout accord de signature des  APE. Pour lui l’Europe gagnerait plus de faveur si les pays africains signent ces accords. Il n’y aura pas de réciprocité. Il a rappelé que depuis 2002 les négociations ont été entamées pour pousser les pays africains à signer mais en vain.

Face à une société civile déterminée, a la résistance de simples citoyens que ces accords n’ont pas pu être signés. Donc c’est au Portugal, Lisbonne 2007 que ce ‘’Non’’ avait triomphé. Malgré les menaces qui surgissaient, les dirigeants africains restaient fermes à leur décision de ne pas signer.

Il a également rappelé que beaucoup de pays africains ont signé les accords de l’OMC sans en connaitre les implications. Et c’est de la que date le déséquilibre. Pour illustrer ce déséquilibre, Dembélé compare le PIB de l’Union Européenne 17000 milliards de dollars en 2011 contrairement à celui faible des pays africains. Donc négocier serait suicidaire de la part des dirigeants africains.

M. Dembélé a également a montré  les conséquences négatives a une éventuelle signature des APE notamment l’affaiblissement des entreprises locales, l’ouverture de nos marchés, la désunification de l’Afrique, l’Europe exige des normes sanitaires difficiles à remplir pour bloquer les pays africains. ‘’Avons-nous la capacité d’exporter sur le marché européen ?’’ Question que se pose  l’économiste avant de d’appeler à la prise de conscience et de faire face aux APE.


CARREFOUR D’ACTUALITE : LES ENTREPRISES DE PRESSE : DIFFICULTES ET PERSPECTIVES

 LES ENTREPRISES DE PRESSE : DIFFICULTES ET PERSPECTIVES

Le CESTI a reçu le Directeur General du quotidien Le Soleilet le Directeur de Publication du quotidien Stade, Mamadou Ibra Kane pour parler avec les étudiants sur le thème les entreprises de presse : difficultés et perspectives.

Selon  Cheikh Thiam il faut reconnaitre qu’il y a véritablement une crise qui secoue la presse senegalaise. C’est en 1993 avec qu’il y a eu un boom de la presse suite aux élections. Par la suite cela n’a pas arrangé les acteurs puisque désormais il y a plusieurs quotidiens pour peu de lecteurs,

Il y a également le fait que la presse en ligne concurrence la presse traditionnelle. La publicité devient de plus en plus rare dans la presse traditionnelle avec les panneaux publicitaires dynamiques. Il y a également la baisse des ventes au niveau des quotidiens. Pouvoir d’achat faible de la part des lecteurs. Le taux élevé d’analphabétisme.

Donc réinventer le model économique de la presse s’impose. S’adapter ou périr. L’exemple de nouvelles dispositions introduites comme Soleil Diaspora et Soleil Grand Air. Pour Cheikh Thiam il faut créer des choses nouvelles, puisque tout le monde verse dans l’information généralisée. Il faut donc faire dans la spécialisation. Spécialisation mais tout en continuant à faire du général.

Créer des hebdomadaires spécialisés dans les domaines de la santé, de l’économie, de la culture, des finances, l’agriculture, du sport comme l’a fait Mamadou Ibra Kane avec la création de son quotidien Stade. Ce dernier a évoqué les débuts difficiles de son journal mais il y a toujours cru. Aujourd’hui Stade compte parmi les journaux les plus prisés des sénégalais et fait de bonnes affaires.

mardi 5 juillet 2016

DES ETUDIANTS RISQUENT DE PASSER LA KORITE AU CAMPUS SOCIAL


FIN DU MOIS DE RAMADAN
DES ETUDIANTS RISQUENT DE PASSER LA KORITE AU CAMPUS SOCIAL
UCAD/CAMPUS SOCIAL
V
ouloir passer la fête en famille, est le souhait de tout un chacun. La Korité 2016 coïncide avec le début du mois de juillet et les bourses ne sont pas totalement payées. Certains résidents du campus social de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD)  n’habitant pas Dakar, sont partagés entre inquiétude et espoir. Ces étudiants pour des raisons pécuniaires ou pédagogiques risquent de passer la Korité au campus social.
Les étudiants,  résidant au campus social et qui souhaitent rallier leurs villages et villes, vivent dans l’inquiétude.  En effet à quelque trois jour de la Korité certains étudiants attendent toujours d’être payés pour pouvoir espérer  passer la fête en famille.
En cette matinée du lundi 4 juillet 2016 au campus social l’habituel va-et-vient des étudiants. Certains regagnent leurs chambres tandis que d’autres vont vers le campus pédagogique pour faire cours ou pour réviser leurs leçons. La projection de la rediffusion des matchs de l’Euro 2016 derrière le pavillon L, ne semble pas emballer les étudiants. A peine une dizaine d’étudiants est devant l’écran géant.
Il est 15h au pavillon U, quelques étudiants vaquent à leurs occupations le long du couloir du troisième étage. A la chambre 49, assis sur son matelas,  Abou teint clair et de forte corpulence vêtu d’une djellaba blanche, fulmine ‘’ Je risque de passer la fête de Korité ici au campus social parce que je n’ai pas encore reçu ma bourse.’’ Cet étudiant en deuxième année au département d’anglais de poursuivre ‘’ j’habite Saint-Louis et je n’ai pas de famille à Dakar.’’
De l’autre bout de la chambre Fary le colocataire d’Abou, sourire aux lèvres, chapelet autour de son poignet droit se réjouit d’avoir retiré sa bourse. ‘’ C’est hier tard dans la soirée que j’ai pu retirer ma bourse avec toutes les peines du monde’’ lance Fary. Ce dernier de continuer ‘’ comme c’est la fête tous les étudiants veulent retirer leurs bourses pour aller fêter la Korité en famille. C’est la raison pour laquelle il y a de longues queues devant les guichets automatiques ’’
Pourquoi certains étudiants reçoivent leurs bourses alors que pour d’autres cela tarde ? Un agent de Ecobank chargé du renouvellement des cartes gab, devant son guichet au pavillon B, explique ‘’ les bourses sont payées par tranche. On paye d’abord une première vague d’étudiant ensuite une autre vague et ainsi de suite. Ce processus peut prendre parfois une semaine, provoquant ainsi chez certains étudiants un retard dans  le payement de leurs bourses.’’
Si pour certains étudiants le fait de ne pas  passer la Korité en famille est dû à un problème pécuniaire pour d’autres c’est d’ordre pédagogique. C’est le cas de Baye Talla, teint noir, élancé, chapelet autour du cou. Cet étudiant à la faculté des sciences affirme qu’il passera la Korité au campus. ‘’On n’a que deux jours de fête le jour de la Korité et le lendemain. Moi qui habite Dahra Djolof, je ne pourrai pas y aller parce qu’au retour des fêtes c’est les examens. C’est anormal’’ se désole Baye Talla.
Pour l’heure, Abou et les nombreux Etudiants qui sont dans la même situation que lui, attendent avec impatience que la situation se décante.
Alioune Badara DIATTA